Une histoire de famille, basée sur l’amour, l’humour et la transmission

Croyez-vous aux coïncidences ? Moi non.
Si j’ai trouvé ma place dans l’univers du soin, ce n’est pas par hasard. J’ai fait de cette vocation une thérapie, presque une évidence.

Tout a commencé avec mon père, pharmacien dans une petite ville de Normandie. Sans préméditation, il mit au point une formule singulière : une pommade à la fois simple et miraculeuse, capable d’apaiser les irritations, d’adoucir les peaux marquées par l’eczéma ou le psoriasis, et de rendre confiance à ceux dont la peau est fragile. Il ne la proposait qu’à ses proches, presque à prix coûtant, avec la discrétion de ceux qui donnent sans attendre.

Très vite, la rumeur dépassa les frontières de la ville. On venait de loin, parfois de Paris, parfois de Nice, pour obtenir ce petit baume qui faisait du bien là où tant d’autres échouaient. De grands groupes cosmétiques ont tenté de s’y intéresser, d’en acheter la formule, de la copier, mais mon père a toujours refusé de céder. Pour lui, ce n’était pas un produit comme un autre, c’était un héritage.

Dix années passées dans la beauté ne m’ont jamais permis de croiser un soin qui lui ressemble. Et puis 2020 est arrivé, avec le Covid, son cortège de tristesse, de stress et de déséquilibres. Les problèmes de peau se sont multipliés, les demandes se sont accrues, et nous avons compris que le moment était venu. Il ne s’agissait plus de garder cette formule secrète mais de la partager, de la faire vivre autrement.

Nous avons décidé d’en faire un projet, à la fois entrepreneurial et familial, le premier que nous menions ensemble. À ceux qui pensent qu’il est trop tard pour se lancer, mon père de soixante et onze ans répond toujours d’un sourire : « À d’autres. »

Et c’est ainsi qu’est née notre fontaine de jouvence, une histoire de transmission, de soin et de fidélité à ce qui, dès le début, n’a jamais été un hasard.